WiseList, le top10 des découvertes musicales #93

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Ce mois-ci on aime
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🎼 INDIE 🤘 ROCK ⚡ ELECTRO
1. SIRENS OF LESBOS – Tired Introlude (Suisse)
Si l’album multiculturel et melting-pot sonore du collectif a de quoi intriguer, c’est de l’introduction que je suis tombée amoureuse. Composition instrumentale luxuriante aux râles sensuels et féminins, bien le bonjour.
2. JEHNNY BETH – Flower (Paris)
Tout aussi sensuel mais plus brut, débutant par un souffle haletant (version vidéo), et posé sur un clip torride en noir et blanc, Flower, titre tiré du premier album solo To Love is to Live de la chanteuse de Savages, démontre encore la puissance de l’artiste. Bluffant : avez–vous déjà entendu Jehnny parler en interview? Étonnamment, elle parle avec une toute petite et douce voix !
3. YAN WAGNER – Fais comme si (Paris)
“La vérité réside dans la boisson”. On continue les intros en bruits de bouche. Retour vers la new-wave des années 80, on adore le timbre crooner grave de Yan qui s’apparente à Etienne Daho (avec lequel il a déjà travaillé) comme à Dave Gahan de Depeche Mode. Il offre également un clip so 80s, si décalé. Premier jet d’un nouvel album attendu pour le 5 mars, en français s’il vous plait !
4. OPINION – Pinduck (Bordeaux)
Ca fait huit albums que le jeune bordelais Hugo Carmouze du haut de ses dix-neuf ans se « gave » dans le garage. En octobre dernier, c’est carrément un double album qu’il a sorti chez Flippin’ Freaks records. Des riffs un brin retro, sans prétention, des vocales parfois brouillées dans le fuzz, pour un rendu efficace. Les 22 morceaux s’écoutent d’une traite avec l’addiction qui se prête au shoegaze. Respect et curiosité quant à la suite.
5. THE STROKES– The Adults are Talking (New York)
Ils étaient de retour en 2020 avec un sixième album nommé The New Abnormal et leur style toujours reconnaissable entre mille. Presque 20 ans après leurs débuts, le groupe de Julian Casablancas s’offre en couverture une œuvre de Basquiat et en production Rick Rubin, auquel on doit aussi le succès des Red Hot Chili Peppers. On s’y love comme on se cocoon dans nos souvenirs 2000.
6. MORMOR – Don’t Cry (Toronto)
Animé à la rythmique tout en urgence, stressant d’angoisses en noir et blanc, le clip de Don’t Cry raconte de manière assez sombre et radicale les peurs qui nous sont communes depuis quelques mois. “nous ne pouvons plus prétendre que nous ne sommes pas tous dans le même bateau”, dit-il dans un communiqué à propos de la pandémie mondiale et de la lassitude éprouvée de toute population.
7. FAIRE – La Gaule (Paris)
Autre rythme pressant, celui toujours festif du trio aux couleurs acidulées FAIRE. Les hurluberlus défendent une Gaule Wave bien française, mélangez les vocales d’Elmer Food Beat avec une électronique défouloir puissante, on ressort toujours de leurs concerts en sueur et parfois même à poil. Le genre de performance à recevoir sur ordonnance en sortie de confinement.
8. DJANGO DJANGO – Glowing in the Dark (London)
Django Django transpose désormais sa psyché vers l’électronique avec ce titre éponyme du nouvel album. Rassurez-vous les guitares n’ont pas disparu pour autant. Le quatuor a fini cet album avant l’apparition du coronavirus, mais on y parle quand même de choses qui fâchent, comme les divisions sociales, la globalisation, le changement climatique… sur un air toujours aussi joyeux et feel good. Surprise : Glowing in the Dark contient un featuring avec Charlotte Gainsbourg !
9. ARNAUD REBOTINI – Chloroquine (Paris)
Puisqu’on parle de virus, Dr Raoult et sa chloroquine pourrait sembler déjà loin, mais c’est sans compter l’inspiration qu’elle produisit chez notre figure moustachue de l’électro, car “on peut faire des supers rimes avec Chloroquine” selon le musicien. La preuve par un album titré This is Quarantine, à écouter tapageusement debout sur le canap’, comme un remède contre grise mine, un samedi soir chez soi.
10. SOLOMUN– Somebody’s Story (Berlin)
Enfin un peu moins récent (2018), mais notre Solomun international nous manque…lui qui passait limite trois fois par an par Paris…
Bisous les loulous.
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