Mardi 18 mars, le Badaboum annonçait le concert de Django Django 6 jours seulement avant la date. Les fans se ruèrent sur le clavier la CB en main et quelques heures plus tard, les désespérés proposaient millions contre une place sur facebook. Le groupe annonce un deuxième album début mai et nous sommes tous curieux d’en entendre…
LIVE REPORT
Ce soir on sent que le public du badaboum est composé de fans. Acclamés à leur arrivée, les Django Django arrivent en maillot sportif et débutent avec Hail Bop, après cette espèce d’introduction shamanique comme sur leur album éponyme. Hail Bop, donc, sauf qu’ils changent les aaaaaaaah en ouuuuuuuuuuuh. OK, c’est pas grave. J’aurais compris pour le deuxième refrain.
Transition électronique avec riffs en reverb, on passe à Firewater. Mais dites donc, j’ai l’impression que ce gig bouge beaucoup plus que la dernière fois au Trianon! Les 4 londoniens ont la patate et veulent la faire partager. Peut-être aussi l’effet intimiste de la petite salle du Badaboum, qui nous fait nous sentir ultra privilégiés. Vincent Neff fait chanter son public. On a du lui manquer car il répètera à plusieurs reprises pendant le concert que cela fait 2 ans qu’il n’est pas venu jouer chez nous.
Suivent ensuite 2 morceaux (ci-dessus) de leur prochain album Born Under Saturn, First Light et Reflections, que le public connait déjà par coeur, puisqu’il est fan et suit assidûment les dernières releases. Sincèrement, ce nouvel album me fait peur: les voix sont plus aigues, les sons plus électroniques, moins de chant uni-voyelle, on perd ici tout le côté psyché qui faisait la particularité de Django Django (qui allait si bien avec ce nom d’ailleurs!) et se rapproche d’une pop déjà vue, sans doute également plus accessible. On a même le passage de saxo sur Reflections…un autre univers, nous sortons du désert aux moustiques et de sa chaleur torride.
Soit. Mais bon quand Django Django t’enchainent Waveform, Skies in Cairo, Default avec rallonges et percussions pour tout le monde, la joie et la danse sont au rendez-vous. Le groupe a cette tendance à donner beaucoup plus de rythme et de matière à danser en live et ça c’est très bon. Apothéose type bouquet final sur WOR et sa sirène retentissante, Tommy Grace est fou de joie, il danse tout sourire et jette ses bras en l’air dès qu’il le peut.
Bilan: On a dansé, on a chanté ouuuuuuuuh. On est venu pour être prem’s sur d’autres morceaux du nouvel album mais le mystère reste complet.
On se donne une deuxième chance, on y retourne fin mai au festival We Love Green.
Vidéo du Badaboum:
Django Django / Live at BADABOUM
Posted by BADABOUM on Wednesday, 25 March 2015